L'une des conséquences majeures de cette réforme serait la disparition des centres de formation des enseignants de la musique (CEFEDEM), qui délivrent depuis 1990 le Diplôme d’État permettant d’enseigner dans les écoles de musiques et les conservatoires, au nom de l'idée simpliste, relevant du « bon sens » et très fortement répandue, qu'une unique et solide formation d'instrumentiste suffirait pour enseigner la musique.
Soit un sérieux retour en arrière au moment où les préconisations récentes de ce même Ministère (charte de l’enseignement spécialisé, schéma d’orientation pédagogique) rejoignaient justement les demandes des collectivités territoriales, employeurs principaux de l’enseignement spécialisé artistique, dans la nécessité de l’élargissement des missions des professeurs de musique pour accompagner les mutations en cours dans notre société (développement des pratiques en amateur, démocratisation de l’accès aux écoles de musique, prise en compte des spécificités locales, etc.), qui nécessitent le développement de compétences que la seule centration sur une discipline, fût-elle artistique et de « haut niveau », ne permet évidemment pas.
Une lettre ouverte est adressée au Ministre de la Culture, pour demander un moratoire concernant les mesures actuellement prises pour cette réforme.
Pour la soutenir et en augmenter la portée, venez la signer sur le site:
Vous y trouverez aussi des informations sur les réflexions soulevées par cette réforme, auxquelles vous êtes conviés à participer, et sur l'enseignement artistique de manière générale.
Faites suivre l'info dans vos réseaux !!!!!
Merci de l'attention que vous porterez à tout ceci."
Samuel Chagnard
Musicien-Enseignant
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